Globalement environ un demi-million des femmes âgées de 15 à 49 ans décèdent chaque année dans le monde en cours de grossesse ou post-partum.
Estimer d’après world health organisation, 2004 que le rapport mortalité maternelle serait de plus de 20 fois plus élevé dans les pays en voie de développement que les pays développé.
Cet écart est interprété essentiellement comme le reflet de différences dans les conditions d’accès aux soins et de prise en charge par les services de santé.
Pour faire fasse à ce problème (la mortalité maternelle) et essayer de trouver des solutions et chercher d’où intervient –il, l’UNFPA en collaboration avec Ministère de la santé publique et avec l’intuitivité de l’Union Africaine (UA) qui a pensé à lancer CARMMA (Compagne d’Accélération de Réduction de la Mortalité Maternelle) après la 4iéme conférence de l’UA (union africaine) pour les ministres de santé des pays d’Afrique.
La Tunisie comme la plupart des pays d’Afrique souffre de ce problème d’où elle a un taux de mortalité maternelle élevé, d’où elle prend l’initiative pour être le premier pays d’Afrique de nord qui lance CARMMA. par la suite pendant les deux jours 24 et 25 novembre 2011 au Golden Tulipe el Mechtel, l’UNFPA a organisé une conférence dans la participation des représentants des ministres de la santé responsables de programme de périnatalité ou professionnels de santé exerçant dans le domaine sur terrain et aussi les ONGs actives dans le domaine . Ces représentants des pays qui ont déjà lancé leur CARMMA et d’autres pays tel que Maroc et Algérie qui ont un taux de mortalité maternelle très élevé.
Notre préoccupation constante à Tunis, comme dans la plupart des pays en voie de développement, est de réduire la mortalité maternelle et de faire naître les enfants dans le meilleur état possible. Mais sans l'action conjuguée de tous les intervenants, ceci ne pourra sûrement pas se réaliser. La promotion de la CARMMA, lancée par l'OMS, UNFPA, UNICEF et BM est pour nous l'ultime recours. Son application cependant exige d'une part une volonté politique des dirigeants décidés à améliorer de façon effective la condition féminine et le système de santé à Tunis, et d'autre part une prise de conscience de l'agent de santé convaincu de l'importance vitale de son rôle.